Sport et dopage ne font pas bon ménage très longtemps. Que ce soit un sportif dopé à l’EPO ou autres produits suspects, il est toujours rageant d’apprendre que ces sportifs qui nous ont fait rêvé par leurs exploits, ont truqué les règles. Le dernier en date ? Lance Amstrong qui a avoué s’être dopé pour gagner ses 7 tours de France. Le dopage dans le sport existe depuis toujours et nous vous proposons donc un top 10 des « meilleurs » sportifs dopés de l’histoire, du plus ancien au plus récent. Et en bonus, deux vidéos à la fin sur Zinedine Zidane et Didier Deschamps…
1. Ben Johnson. Sportif dopé en 1988.
Ce sprinter canadien d’origine jamaïcaine a remporté la médaille d’or du 100 mètres des jeux Olympiques de Séoul (1998) en seulement 9,79 secondes. Un record incroyable.
Mais, seulement deux jours plus tard, le Comité International Olympique révèle que le coureur est positif aux stéroïdes anabolisants. Il est instantanément exclu des jeux et sera radié à vie de toutes compétitions après avoir été encore contrôlé positif en 1993. Déjà à cette époque, sport et dopage ne font pas bon ménage.
Pour la petite histoire, il aura fallu du temps pour battre ce record de façon « clean » puisque Tim Montgomery avait fait mieux, mais son record a été aussi annulé pour cause de dopage (il a avoué). Justin Gatlin, Maurice Green et Linford Christie étaient aussi des très bons coureurs qui étaient capables de battre le record du 100 mètres, mais encore une fois ils ont été suspectés de dopage ou ont été pris la main dans le flacon. Il aura peut être fallu attendre Usain Bolt pour vraiment battre ce record de manière honnête. Affaire à suivre.
2. Maradona. Sportif dopé en 1994.
Champion du monde en 1986 avec l’Argentine, plusieurs fois champion d’Italie et champion de la C3 en 1989 avec Naples (entre autre), Diego Maradona a été contrôlé positif à l’éphédrine en 1994 lors du Mondial (exclu du tournoi) et contrôlé positif à la cocaïne en 1991 lorsqu’il jouait à Naples. Toxicomane, il sera de nouveau contrôlé positif à la cocaïne en 1997.
3. Richard Virenque et l’affaire Festina. Sportif dopés en 1998.
Peu avant le commencement du Tour de France, un des soigneurs de l’équipe Festina s’est fait contrôlé au volant de sa voiture à la frontière Franco-Belge. La police y trouve énormément de produits dopants et permettra notamment de mettre en évidence le dopage du coureur Richard Virenque. L’équipe Festina sera exclue du Tour de France 1998. Le dopage dans le sport et notamment dans le cyclisme n’a pas bonne presse depuis cette affaire.
On se souvient tous des propos de Richard Virenque qui affirma « avoir été dopé à l’insu de son plein gré ».
4. Marco Pantani. Sportif dopé en 1999.
Le Pirate, comme il était surnommé, était considéré comme l’un des meilleurs grimpeurs de l’histoire du cyclisme. Mais il était surtout dopé et sera retrouvé mort le 14 février 2004 dans une chambre d’hôtel suite à une overdose de cocaïne. Le dopage dans le sport a souvent conduit les anciens sportifs dopés à de graves problèmes de santé après leur carrière.
5. Carl Lewis. Avoue s’être dopé en 2003.
10 fois médaillé aux championnats du monde et également 10 fois médaillé aux Jeux Olympiques, Carl Lewis a été testé positif (plusieurs fois) entre 1988 et 2000 et a reconnu les faits tout en plaidant l’inadvertance en 2003.
6. Marion Jones. Révélation de dopage en 2004.
C’est en 2004 que l’affaire Blalco éclate. Ce laboratoire informatique dénonce plusieurs athlètes pour dopage, comme Tim Montgomery (qui était recordman du 100 m à ce moment là) et Marion Jones détentrices notamment de 5 médailles olympiques. Niant les faits dans un premier temps, Marion Jones reconnaîtra 3 ans plus tard s’être dopée lors des Jeux Olympiques de Sydney. Ses médailles olympiques lui ont été retirées depuis.
7. Martina Hingis. Dopée en 2007.
En 2007 la championne de tennis suisse est contrôlée positive à la cocaïne à Wimbledon. Ingénieuse, elle décide alors de mettre fin à sa carrière à seulement 27 ans. Vainqueur de 43 titres dont 5 tournois du Grand Chelem, Martina Hingis se dit alors innocente, mais une nouvelle analyse confirma le dopage de l’ancienne numéro 1 mondiale. La Fédération internationale de tennis décida donc de la suspendre de 2 ans en janvier 2008, malgré son « départ à la retraite »…
8. André Agassi. Avoue s’être dopé en 2010.
Détenteur de huit titres du Grand Chelem et médaillé d’or aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996, André Agassi a reconnu avoir consommé de la drogue (méthamphétamine) au cours de sa carrière. On apprend notamment dans sa biographie « Open » comment et pourquoi il s’est dopé, ainsi que de nombreuses anecdotes assez incroyables sur le champion de tennis.
9. Lance Amstrong. Avoue s’être dopé en 2013.
Le coureur cycliste américain et 7 fois vainqueur consécutif du Tour de France a avoué s’être dopé à base d’EPO, de testostérones et de transfusions sanguines. Armstrong avait toujours nié s’être dopé et il aura fallu attendre l’interview d’Oprah Winfrey diffusé aux États-Unis le 17 janvier 2013 pour connaître cette sombre vérité. Lors de cette interview, lorsque Oprah pose la question suivante « était-il humainement possible de gagner le Tour de France sans vous doper, sept fois d’affilée ? », Amstrong répond « A mon avis, non ». L’affaire du dopage Amstrong ne fait que commencer.
A voir les derniers vainqueurs du tour de France comme Floyd Landis en 2006 qui a été contrôlé avec un taux de testostérone onze fois supérieur à la normale, il semble que Lance Amstrong ne ment pas cette fois-ci.
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10. Bonus sur Zinedine Zidane et Didier Descamps. Qu’en pensez vous ?
La gaffe de Johnny et l’interview de Didier Deschamps…
Merci c’est très bien pour mon devoir.